dimanche 28 juin 2015

Jour 22 : Konya > Aksaray (147kms)

L'aventure continue
On a passé une nuit merveilleuse dans le meilleur hôtel depuis le début du Sun Trip : le Dervish Otel de Konya, une adresse à retenir. C'est une belle maison avec jardin et parking fermé pour les vélos, au cœur de la ville, avec un intérieur très raffiné, une superbe collection de Kilim (tapis) et un petit déj des plus copieux. Les gérants, un couple Turc/Allemande, sont vraiment super.
Après avoir hésité et voyant le soleil revenir après une petite pluie, nous avons pris la route, Olivier et moi, pour Aksaray. François, lui, reste à Konya pour faire du tourisme et recharger un peu ses batteries.
La route est très différente, nous sommes sur un plateau à 1000m et c'est presque plat sur les 150kms qui nous séparent d'Aksaray. Les paysages sont grandioses et à perte de vue, comme les steppes kazakhes d'après Guillaume. Le vent est évidemment de la partie et l'orage approche. On essaie d'aller plus vite que les nuages, mais c'est eux qui gagnent et on finit par s'abriter dans le magasin d'une station essence pour laisser la tempête passer. On déprime en se bourrant de chips, adossés aux frigos de la boutique. Une heure après, le ciel d’éclaircie, on repart.
C'est la fameuse route de la soie et on s'arrête à Sultanhani dans le plus grand caravansérail de Turquie. C'est, je pense, la première fois que des vélos solaires entrent dans un caravansérail.
Nous repartons vite, avant une nouvelle ondée pour retrouver nos hôtes, Olcay et Ural, un couple dont on a rencontré la femme hier sur une aire de station service (encore!), qui a adoré les vélos et qui nous a contacté via Facebook pour nous proposer de nous héberger.
Des gens formidables, elle est plasticienne en école maternelle et lui est conférencier en sociologie. Il est totalement francophone et elle parle un peu anglais, comme moi. Nous échangeons toute la soirée sur la sociologie turque. J'ai adoré parler avec Ural, pouvoir creuser une réflexion sans la barrière de la langue, comprendre un peu mieux l'environnement que l'on traverse et les gens qui y habitent. Encore une rencontre improbable avec des personnes très ouvertes et avec qui on est sur la même longueur d'onde.
Je tiens à rendre hommage à toutes ces stations service à qui nous n'achetons jamais de carburant mais qui nous offre de belles rencontres, de l'eau, des glaces et des biscuits, des toilettes et du çay (thé), tous les 10kms.

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Et voilà !



La déprim



Caravansérail de la Route de la soie



Curieux
 On the road again



Ural, moi, Olcay et Olivier

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